Tourisme

On vous emmène pour une balade « à la fraîche » – par François BAILLE – Var Matin

Destination fraîcheur et authenticité. Bienvenue à Sainte-Anastasie où la vie coule le long d’une rivière tranquille: l’Issole. Ici, on apprécie le centre ancien du village, les petites ruelles, les balades à l’ombre des platanes et les espaces verts.

L’eau est présente partout à Sainte-Anastasie-sur-Issole. Le village bénéficie d’une végétation luxuriante. Ici, les arbres sont immenses et donnent de la fraîcheur aux petites ruelles. Sainte-Anastasie-sur-Issole est situé dans le moyen Var.

Les premières traces écrites sur l’histoire du village remontent à 1252 sur le cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor à Marseille. A cette époque, des habitations primaires d’un camp romain, appelé Santa-Enestazia, étaient établies sur le lieu-dit «hameau de Naples». Hélas, le bourg fut à l’abandon jusqu’au XVIe siècle et connaîtra son véritable essor sous le Second Empire.

« Nous sommes deux mille à profiter de cette douceur de vivre »

Aujourd’hui, les villageois ont le sourire, comme Olivier Hoffmann, enfant du pays et maire de la commune: «Nous sommes deux mille à profiter de cette douceur de vivre et du calme des journées ensoleillées. Tout cet environnement suffit à notre bonheur.

L’économie tourne autour de l’élevage, de l’artisanat, de l’agriculture et du tourisme. La rivière amène de nombreux visiteurs qui viennent se détendre en famille. Grâce à elle, on bénéficie d’une humidité très agréable.»

Pour découvrir, ce bourg provençal, il est conseillé de se garer sur le grand parking qui fait face à la mairie pour gravir les quelques marches qui mènent à la rue principale. Les façades en pierres des jolies maisons imbriquées protègent de la chaleur de l’été.

Le chant des oiseaux résonne dans les ruelles qui nous mènent jusqu’à l’église de style romain. Un bel édifice doté de deux nefs inégales, la plus petite date du XVIIIe siècle et conserve une abside en cul-de-four. Elle est dédiée à Saint-Just.

N’hésitez pas à pousser sa grande porte en bois pour prendre le temps d’admirer son intérieur et ses peintures.

Côté culture, on bifurque vers le Centre d’art qui se trouve dans l’ancienne cave coopérative de la commune. Actuellement, c’est Michel Potier, un artiste local qui expose ses œuvres dans un style très figuratif.

« Un cours d’eau poissonneux »

À l’heure du déjeuner, on vous conseille de faire une halte au Bistrot de Pays, Tazie –l’accueil y est adorable et la carte sent bon la Provence– avant d’aller rejoindre le joyau du village: l’Issole. Qu’il est bon de flâner au fil de l’eau, à la fraîche.

La rivière longue de quarante-six kilomètres prend sa source sur les flancs nord du plateau d’Agnis. Suivre le chemin des Vignarets pour apprécier sa végétation abondante et apaisante. On croise des cyclistes en goguette, des amoureux poétiques et des pêcheurs de truites. Le cours d’eau est réputé pour être poissonneux. Il est d’ailleurs fréquenté par des « moucheurs ».

Côté farniente, on profite du parc naturel Le Pré de la Font qui dispose de tables de pique-nique et d’espaces de jeux.

À quelques pas, bien cachée sous d’immenses platanes, l’ancienne gare du village fait face à un immense terrain de boules. Suivant ses disponibilités et s’il a été remis en circulation, on peut sauter dans le train touristique et pittoresque de la région. À voir aussi, la chapelle de Saint-Quinis datant de 1849, lieu de pèlerinage et de randonnée. Un point de vue exceptionnel sur la vallée de l’Issole.

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